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Paul Nguimezap : Un Bâtisseur Inlassable

La formation professionnelle est essentielle pour tout pays qui aspire au développement comme le Cameroun. Apres l’indépendance du pays en 1960, l’Etat était le seul à assurer la formation supérieure. Mais avec la crise économique et le nombre sans cesse croissant des jeunes aspirant à une formation professionnelle leur garantissant une certaine compétence afin d’intégrer les entreprises du secteur privé, au début des années 1990, l’Etat va libéraliser le secteur de la formation supérieure. Profitant de cette ultime opportunité, Paul Nguimezap mets sur pieds un institut  privé de formation d’enseignement supérieur sous l’appellation de Institut Universitaire de la Côte.

L’homme travaille sans répit, au point de s’oublier lui-même. Mais fort heureusement, béni depuis le ciel, il jouit sans réserve de l’affection familiale, avec une attention particulière de sa tendre moitié, Mme Martine GUIMEZAP donc l’époux ne jure que par elle.

Sa motivation :                                                                                         

« Vous serez la dernière personne à quitter quand il n’y aura plus d’avion ! » Cette injonction de la direction générale de la Camair avait constitué la principale motivation pour la création d’une structure qui allait participer à la formation professionnelle de jeunes camerounais, s’est-il toujours souvenu, lui qui avait manifesté le désir d’aller voir ailleurs. « Ainsi, ayant foi en la réussite, j’eus l’idée d’aller négocier directement avec mes chefs hiérarchiques en leur faisant la proposition de me laisser partir, mais tout en restant à la disposition de la Camair en cas de nécessité ou d’urgence. Cette approche m’a conduit à la signature d’un contrat d’entretien extérieur pour une période de 5 ans.

C’est ainsi qu’après 17 ans de service, je devais prendre mon destin en main avec comme mot d’ordre : JE NE DOIS PAS ÉCHOUER et si jamais je trouve des difficultés, pas question de reculer. Je ne crois pas à la chance, je crois à la puissance de ma foi, qui, à force de travailler me permettra de réussir. J’ai des armes technologiques qui constituent ma très bonne formation dans plusieurs domaines industriels et que la demande par les industriels n’est plus à démontrer.

Du fait d’une témérité constructive, l’Institut Universitaire de la Côte, c’est désormais l’Institut Supérieur des Technologies et du Design Industriel (Istdi)avec des formations orientées vers les filières Industrielles & technologique ; l’Institut de Commerce et d’Ingénierie d’Affaires (Icia), les enseignements dispensés dans cette école se rapportent aux filières commerciales, de communication, de gestion, les carrières Juridiques et l’Ingénierie d’Affaire ; l’Institut d’Ingénierie Informatique d’Afrique Centrale (3Iac)spécialisé dans les formations en cycle d’Ingénieur en Génie Informatique et les Technologies de l’Information. On ne saurait omettre les Programmes Internationaux des Sciences & Technologies de l’Innovation (Pisti), qui constitue un établissement qui a une couverture Internationale et offre aux étudiants la possibilité de se former dans les domaines de l’industrie, la technologie  et les sciences paramédicales ; sa particularité est de former les titulaires des Bac scientifiques aux sciences fondamentales, en vue de l’intégration directe en troisième et/ ou en quatrième année dans un cycle ingénieur à l’Iuc et/ou dans les écoles partenaires en Europe, Asie, Afrique … enfin, il y a la School of Engineering & Applied Sciences (Seas)qui est une école qui est au cœur des formations purement Anglo-saxonnes pour des jeunes Camerounais, de la sous-région et de l’Afrique toute entière, titulaire d’un Gce/Al ou de tout autre diplôme équivalent. Elle offre des formations en cycle Hnd, Bachelor of Technology, Bachelor of Science, Master of Technology et Business Management.

Parcours :

Après l’obtention du Baccalauréat Technique Industriel (Méca-Auto) en 1970 au Lycée Technique de Douala/Koumassi, et un stage académique à la Société Bata suivi d’un bref passage à Sho Tractafric, Paul Nguimezap laissera sa marque à la Regifercam (ancienne société d’Etat des Chemins de Fer du Cameroun). De là, il se retrouvera au sein de la Cameroun Air Lines (Camair) qui venait d’être créée en qualité de mécaniciens d’avions après avoir passé avec brio un concours qui lui ouvrait les portes pour cette formation spécifique. Le déclic sera alors sonné en 1992, au regard des difficultés auxquelles faisait pace la Cameroon Airlines. La suite, on la connait. Avec la mise sur pied d’une institution de formation professionnelle, le Cameroun tout entier peut en être fier.

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