Œuvre de Gabriel MANIMBEN, cette unité aquacole participe de manière considérable à la réduction des importations des produits halieutiques en plus de développer une chaîne de valeur qui induit une plus-value dans le secteur agro-sylvo pastoral.
S’il est vrai que le développement d’un pays se mesure par la capacité de ses Hommes à créer de la richesse et d’apporter des solutions aux multiples demandes de la population, il est tout aussi vrai que dans cette vision politique, le secteur agricole au sens large du terme, participe pour beaucoup. C’est reconnu à travers le monde entier que tous ces pays dits développés puisent leur force dans le secteur agropastoral. Partant donc du fait que le Cameroun est une niche d’opportunités au regard de son potentiel qui tient de son climat, de son relief, de son hydrographie, de son sol et du sous-sol, il ne revient à ses fils d’en faire une exploitation qui le ferait alors décoller, sortir du marasme économique quelque peu entretenu par ceux qui n’ont pas compris que le « travail est un trésor », ce qui n’ont pas compris qu’il suffit d’oser et surtout d’y croire.
Fort heureusement, tout le monde ne se laisse pas aller dans cette apathie. Il en est qui agissent comme des têtes de proue pour montrer la voie à suivre. Gabriel MANIMBEN que l’on ne présente plus dans le monde des affaires au Cameroun, fait partie de cette crème d’entrepreneurs locaux qui osent. Si on le connait comme Administrateur Directeur Général de l’Agence de Prestations Maritimes (APM.SA) et par ailleurs dirigeant de plusieurs autres structures liées aux transports Maritimes, il présente aussi une autre casquette qui celle d’un entrepreneur agricole et halieutique. Démonstration est faite à travers la société Mavecam, qui à travers des activités portant dans ces secteurs, offre des emplois à des centaines de camerounais.
Entreprise camerounaise de projets aquacoles, résolueà contribuer à la réduction du déficit en production halieutique à travers la production de 3 millions d’alevins de tilapia et 2 millions d’alevins de silure ; l’élevage de 100 000 reproducteurs (géniteurs) de silure tilapia par an. Ce qui va permettre la production de 2 mille de tonnes de silure par an et de 3 mille tonnes de tilapias. L’objectif majeur étant d’atteindre 25.000 tonnes de production à l’horizon 2030. Il faut également noter la production de 50 tonnes de crevettes par an, induira aussi la mise en place d’une unité de fabrication de divers aliments pour animaux avec une capacité de 30 tonnes/heures : l’aviculture, la provenderie, l’abattage et l’agriculture (mais et soja), feraient partie de la chaine de valeurs qui en découlerait. Ce qui participerait à la matérialisation de cette agriculture de seconde génération au sens large du terme, voulue par le Chef de l’Etat Paul Biya.
Située à Piti Dibamba dans le département de la Sanaga Maritime, région du Littoral, Mavecam ayant conclu des partenariats avec des investisseurs étrangers et dirigée par son fils Elombe MANIMBEN Dave, revenu du Canada après ses études sur l’agro-industrie, entend donc jouer les premiers rôles dans le secteur de la production halieutique, l’élevage des volailles, des porcins et des bovins.
Ce n’aurait été le cas si cet investissement colossal, n’avait été fait. Et quand on sait que les importations de poissons et autres produits halieutiques qui érodent les devises du pays, seront réduites grâce à ce qui se fait déjà à Mavecam, il y a lieu de s’en féliciter. Surtout qu’elles servent à combler le gap de plus de 160 000 tonnes qui existe entre la production locale estimée à 335 000 tonnes (ndlr : chiffre datant de 2019) et la demande, qui tourne autour de 500 000 tonnes.
Alors qu’il est aujourd’hui question de la politique d’import-substitution, il y a lieu de conclure que Gabriel MANIMBEN n’est ni plus ni moins qu’un visionnaire. De par la diversification de ses activités l’homme a compris de quel côté se situent les enjeux économiques auxquels le Cameroun doit faire face pour son émergence.
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