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Lutte contre le transport clandestin : Voici ce que propose le Mintransport

La nouvelle vision de lutte contre le transport clandestin du ministre des transports, Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe porte sur une liste des pièces exigibles pour les contrôles routiers. L’objectif visé est de soumettre à la réglementation en vigueur de tous les acteurs de la filière.

Pour ce faire donc, le ministre des transports a rendu public le 20 aout 2019, la liste des pièces exigibles pour les contrôles routiers. Une orientation qui se situe dans le prolongement de la réunion de concertation de trois jours (du 16 au 19 aout dernier) que Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe a tenu avec les responsables des syndicats des transporteurs routiers. Il s’agissait de trouver des palliatifs consensuels pour essayer de mener une lutte efficace contre le transport clandestin. La liste des pièces ainsi dressé par le ministre des transports sera exigible lors des contrôles routiers. Ce qui à coups sûr participera à la réduction de cette forme de transport qui non seulement ne profite qu’à celui qui l’exerce, mais a contrario, ne procure aucune protection aux usagers ainsi transporté. C’est donc dans la perspective des opérations de répression des transporteurs clandestins que le ministre des transports a transmis à Galax Etoga, Secrétaire d’Etat à la défense chargé de la gendarmerie ce manifeste pour faire valoir ce que de droit.

Par l’entremise, du ministre des transports, des compromis ont été trouvé quelques mois plus tôt afin d’éviter la grève que les transporteurs de projetaient d’engager si leurs exigences relatives à la suppression des frais d’escorte des camions en direction de la Centrafrique n’était pas prises en compte.

Pour y parvenir, des membres du gouvernement constitués des ministres du Commerce (Luc Magloire Mbarga Atangana), du Travail et de la sécurité sociale, (Grégoire Owona) et des Transports (Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe), ont du se mettre ensemble afin de convaincre la Plateforme des organisations professionnelles des transports routiers du Cameroun à lever son mot d’ordre de grève. Ils mènent en toute quiétude leurs activités. Mais gare aux petits malins qui oseraient défier le gouvernement en se mettant en marge de cette nouvelle règlementation.

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