Pendant que les candidats aux futurs scrutins municipaux et législatifs qui se dérouleront le 09 février prochain, s’activent soient à présenter leur bilan, question de solliciter de nouveau les suffrages des populations, soit pour présenter leur profession de foi qui fait office de plan de campagne, le député Sdf continue imperturbablement à œuvrer pour la bêtise et le désordre.

Que se passe-t-il très souvent dans la tête de l’honorable Nintcheu ? Comment ce dernier réussi-t-il toujours à se faire élire ? Quel est le bilan qu’il peut présenter en sa qualité de député de la Nation, si ce n’est que de faire des revendications, d’inciter à la grève, au trouble à l’ordre public ? Des questions de ce genre inlassablement posées par ses adversaires politiques, notamment ceux du Rdpc et bien d’autres citoyens pourraient irriter les âmes sensibles et militants du Sdf finalement très enclins aux réactions épidermiques.

Si cette problématique peut susciter ou enclencher des passions, des réactions passionnées, déraisonnées même, il faudrait encore une fois s’interroger au sujet des mobiles qui ont poussé l’honorable Jean-Michel Nintcheu, à agir tel qu’il l’a fait, cinq jours seulement après le lancement de la campagne en s’illustrant par un acte de dérapage aussi grotesque. Alors que les électeurs étaient en droit de s’attendre et d’attendre des candidats des programmes, des propositions et des projets qui susciteraient leur intérêt à voter pour tel ou tel candidat,  que n’a été la surprise de constater qu’un élu de la Nation ait choisi de plonger la campagne dans des caniveaux en violation du code de bonne conduite des élections ? Quelle mouche a piqué Jean-Michel Nintcheu au point de s’acharner contre le pagne à l’effigie de Paul Biya, le piétinant, sautillant dessus comme un cabri. Est-ce tout ce qu’il a pu trouver comme argument de campagne pendant que d’autres défendent leur bilan de fin de mandature ? Peut-être aurait-il voulu se faire arrêter par les forces de maintien de l’ordre pour outrage pour ainsi accroitre sa côte de popularité et se conforter dans l’idée selon laquelle le Cameroun est une dictature ?

Malheureusement pour lui, et face à cette ignoble attitude provocatrice, ce ne fut pas le cas. Tout au contraire, les militants du Rdpc lui ont tout simplement donné rendez-vous dans les urnes où ils entendent obtenir une belle revanche.