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Ecole Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme (EAMAU) : Célestine Ketcha Courtès tient désormais les Rênes de la Présidence du Conseil d’Administration

C’était à l’issue de la 39ème session du conseil d’administration de cette institution basée à Lomé au Togo. Célestine Ketcha Courtès, ministre camerounais de l’habitat et du développement urbain, a été portée à la haute fonction de Présidente du conseil d’administration de cette prestigieuse école panafricaine, au service de la construction et de la modernisation des villes et territoires, pour un mandat d’un an.

Et pour transmettre de vive voix les chaleureuses félicitations des principaux responsables de cette institution multinationales, qui regroupe en son sein 14 États africains membres, c’est le Directeur général de l’EAMAU, en personne, le Malien, Moussa Dembélé, qui est venu au Cameroun, accompagné d’une importante délégation, pour rencontrer l’heureuse élue, Célestine Ketcha Courtès, dans son cabinet ministériel à Yaoundé.

Après cette remise solennelle des attributs de PCA, cachets, livres d’or et autres documentations, Célestine Ketcha Courtès, a adressé toute sa gratitude au chef de l’État, Paul Biya, d’abord pour le rayonnement de la diplomatie camerounaise qu’il construit d’années en années, et ensuite pour cette très haute confiance placée en elle par le Président de la République.

Et ceci est d’autant plus émouvant que, cette reconnaissance internationale accordée à Célestine Ketcha Courtès, intervient quelques mois seulement après une autre de ses désignations, comme présidente de l’Assemblée générale de Shelter Afrique, en juin 2021.

Il faut dire que, depuis la création de ces écoles inter-États en 1975, au terme d’une résolution du sommet des chefs d’État de l’OCAM, c’est la toute première fois que le Cameroun occupe ce poste de haut niveau.

Et pour témoigner son soutien indéfectible à cette grande initiative continentale de formation des jeunes, le Cameroun a réglé vis à vis de l’EAMAU, la totalité de ses arriérés, estimés à plus de 930 millions de FCFA. Un bel exemple à suivre par tous les autres États membres.

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