Le Pr. Jacques Fame Ndongo, ministre d’Etat, ministre de l’enseignement supérieur, chancelier des ordres académiques, en l’installant ce 17 juillet 2019, lui a particulièrement recommandé d’user de tacts et de toute son expérience de meneur d’hommes pour maintenir cette institution au sommet de la bonne gouvernance dans les universités d’Etat et surtout de restaurer la cohésion au sein du personnel.
On se souvient que c’est le décret du 11 juillet dernier du président de
La République qui a porté cet expert en droit public à la tête de cette institution universitaire. Au moment de sa nomination, il était le doyen de la faculté des sciences juridiques et politiques(Fasjp) de l’université de Yaoundé 2 à Soa. Il remplace à ce poste François Xavier Etoa qui y a séjourné du 25 novembre 2015 au 11 juillet 2019 et depuis ce 17 juillet, le Pr Magloire Ondoa a officiellement pris fonction.
Au regard du tumulte qui tend à prendre corps au sein de cette institution, la mise en application des recommandations du ministre de l’enseignement Supérieur devra donc être une priorité pour le nouveau patron de l’université de Douala.
A titre de rappel, Créée par le décret présidentiel n° 93/030 du 19 janvier 1993, l’université de Douala (UDla) a hérité des structures de l’École Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales et de l’École Normale d’Enseignement Technique. L’université de Douala, c’est aussi et désormais, la Faculté des Sciences, la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques, la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, la Faculté des Sciences Économiques et Gestion Appliquée, la Faculté de Génie Industriel, la Faculté de Médecine et Sciences Pharmaceutiques en plus des Instituts (Institut universitaire de technologie, Institut des sciences halieutiques, Institut des beaux-arts
Et des Ecoles (École supérieure des sciences économiques et commerciales (Essec), École normale supérieure d’enseignement technique (Enset). A cet égard, on s’en doute bien, la responsabilité du Pr Magloire Ondoa est grande et il le sait.
Christian Vianey
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