Annoncé pour ce lundi 06 avril 2020 sur l’ensemble du territoire national, le mouvement de grève dans le secteur des transports a été différé.
Les transporteurs terrestres ne paralyseront pas la circulation dans les différentes villes du Cameroun ces jours. Le mot d’ordre de grève a été levé ce samedi 04 avril dans le cadre d’une réunion conjointe entre le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, le ministre du travail et de la sécurité sociale, Grégoire OWONA et le ministre des transports, Jean Ernest NGALLE BIBEHE. C’était en présence des responsables de plusieurs syndicats des transports urbains et interurbains. “Nous lançons un appel à tous nos camarades pour leur dire que nous privilégions le dialogue social compte tenu de la crise sanitaire qui secoue le pays. Comme le gouvernement a enfin accepté d’ouvrir un dialogue, il faudra qu’on laisse quelques temps pour qu’il puisse trouver des solutions à nos problèmes. Par conséquent dès lundi tout le monde vaque à ses occupations. Surtout nous lançons un appel à nos camarades de toutes les régions qui avaient déjà préparé la grève, qu’ils lèvent le mot de grève », a indiqué l’un des porte-parole des syndicats de transports urbains et interurbains.
Par correspondance signée des responsables de plusieurs syndicats le 30 mars dernier, ces derniers ont voulu manifester leur mécontentement suite à l’absence des mesures d’accompagnements à leur encontre, malgré le respect des mesures prescrites par le gouvernement afin de barrer la route à la propagation de la pandémie du Coronavirus.
Rappelons que depuis la mise sur pied des 13 mesures de lutte contre le coronavirus, le secteur du transport routier a du plomb dans l’aile. Les recettes prennent un sérieux coup avec le transport de trois passagers. Les transporteurs s’insurgent des mesures drastiques prises par le gouvernement sans mesures d’accompagnements notamment de l’exigence de la désinfection des véhicules de transport, de l’exigence des produits hydro-alcooliques à bord, de l’interdiction des surcharges, de la réduction de 4 à passagers à bord dans les taxis, de la réduction de 70 à 50 passagers dans les bus de transport interurbain… sous peine de sanctions pécuniaires et judiciaires.
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