Le Prince Louis Din Dika est un digne héritier de son père, le Roi Din Dika Akwa III, décédé en décembre 2020. Deuxième fils du défunt Roi, Sa Majesté, Louis Din Dika Akwa est âgé de 42 ans. Né un 7 décembre à Douala où il passe sa petite enfance, il effectue son cycle secondaire à Bafoussam, la ville dans laquelle il obtient son baccalauréat au lycée Bilingue en 1998. Il rejoint ensuite Yaoundé pour ses études secondaires après avoir été brillamment reçu au concours d’entrée à la Faculté de Médecine des Sciences Biomédicales (Fmsb), ancien Cuss. Sa formation est sanctionnée par un diplôme en médecine obtenu en 2005. Commence alors une brillante carrière de médecin.
A sa sortie de l’école, le jeune Prince est affecté à l’hôpital régional de Limbé où il coordonne l’unité en charge des malades atteints du Vih/Sida. Il y reste jusqu’en 2009. Face au besoin grandissant de se perfectionner, il s’inscrit à l’Université d’Etat de Liège en Belgique où il s’en va faire une spécialisation en santé publique.
De retour au Cameroun en 2011, il est nommé Médecin Chef du district de Limbé. Un an et quatre mois plus tard, il monte en grade et devient le Chef de division de la brigade de santé à la délégation régionale du Ministère de la Santé du Littoral où il est notamment en charge du suivi et de l’évaluation.
Marié et père de deux enfants, docta, comme on l’appelle affectueusement, démarre une carrière à l’international en 2015. Basé au Canada, à Edmonton, dans la province de l’Alberta, il exerce comme médecin-consultant au sein de Sabin Vaccine Institute, un organisme de santé, partenaire de l’OMS et de l’UNICEF. Dès 2018, il travaille pour le gouvernement canadien comme épidémiologiste au sein d’un Programme de santé publique à destination de plusieurs villes de l’Alberta.
Très proche de son père, celui-ci l’a discrètement et à l’abri des regards préparé à la succession. C’est sans doute ce qui explique son calme, sa grande détermination, son élégante capacité d’écoute, son esprit méthodique ajouté à son sens de l’organisation. Des qualités de perfectionniste et bien d’autres que reprennent unanimement les personnes qui ont étroitement collaboré avec lui à l’Organisation générale des Obsèques Officielles de son père où il a pris une part très active, dans l’ombre.
Propulsé à la lumière, Louis Din Dika qui connait l’écosystème socioculturel dans lequel il évoluera hérite d’un Canton Akwa où il est appelé à poursuivre la tâche de pacification et de développement largement engagée par son père. La voie à suivre pour restituer à cette communauté pionnière de l’histoire du Cameroun, sa place centrale dans la ville de Douala. Une action qu’il prolongera, sans aucun doute, au sein de l’instance faîtière du Peuple Sawa, le Ngondo où il devra jouer un rôle prépondérant aux côtés de ses pairs aînés.
Laisser un commentaire