Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, la police municipale dans le cadre de ses activités, participe au redressement des comportements anarchiques des populations de la ville de Douala.

Le phénomène du désordre urbain dans la ville de Douala a tendance à s’ériger en norme, défiant ainsi toutes les contours liés à une urbanisation moderne. Ici chacun, sous le couvert de la débrouillardise et des libertés individuelles, ayant tendance à faire ce qu’il veut quand il veut et où il veut. Ce qui ne pouvait que susciter qu’une réflexion approfondie qui a conduit à la mise en place d’une police municipale qui n’est d’ailleurs pas l’apanage de la seule Communauté urbaine de Douala. Car on e trouve dans toutes les grandes Cités du monde.

Face à ce phénomène grandissant du désordre urbain, lacommunauté urbaine de Douala a donc pris le problème à bras le corps à travers de vastes campagnes de sensibilisations, d’explications et d’informations ont été lancées à l’endroit des populations de la ville de Douala avec pour objectif de conscientiser les masses populaires sur la nécessité d’une participation commune et d’un effort partagé afin que  la ville de Douala puisse connaître un développement harmonieux à la dimension de son passé prestigieux.

C’est que face à la l’urbanisation galopante que connait la cité que le directeur de la police municipale de la Communauté Urbaine de Douala, William Ketcha s’est attelé à remplir les missions qui lui ont été assignées. A l’heure qu’il est, et au regard du travail abattu, plus de 60% des Doualais, ont compris le grand intérêt à soutenir l’action de la police municipale. Ce qui veut dire que beaucoup reste encore à faire. Ce qui n’est pas pour décourager le directeur de la police municipale à travers des programmes pertinents d’actions prioritaires destiné à juguler le désordre dans la ville et à améliorer le profil urbain de Douala. Une lutte âpre est à ce sujet menée contre l’occupation anarchique des emprises de la chaussée, tout comme les stationnements abusifs et autres. S’il y a lieu de s’en féliciter et d’encourager le travail abattu par cette unité, c’est parce que l’ordre semble revenir.

P.C.B