Si plusieurs actions ont été menées dans ce secteur d’activités, l’une des plus importantes innovations reste assurément l’intégration de la numérisation dans la délivrance des documents et titres de transport. La finalité étant de sécuriser les biens et les personnes sur toute l’étendue du territoire national.
Le 05 mars 2018, le président de la République, Paul Biya, a procédé à un remaniement ministériel pour lequel, Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe, précédemment ministre des enseignements secondaires, est devenu ministre des transports. A l’observation, la justesse de cette nomination est justifiée. A l’observation, depuis cette mutation, on n’hésiterait pas à déclarer que dans le secteur des transports, Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe est « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut » pour une raison parmi tant d’autres : avant son entrée dans le gouvernement, et spécifiquement au ministère des transports, ce domaine était déjà un terrain sur lequel il jouait déjà et de démarquait ou alors démontrait de ces grandes capacités à y œuvrer. Paul Biya en lui renouvelant sa confiance, ne se serait donc pas trompé. Si à nos jours, il existe encore des petites zones d’ombre dans le cadre de la modernisation de ce secteur d’activités, il faudrait le mettre à l’actif non du manque d’initiatives, mais du patriotisme peu exercer par certains camerounais qui pensent toujours évoluer dans l’anarchie.
En tout cas, s’il n’a pas été question de trouver des voies et moyens qui allaient participer à la fluidification du transit des marchandises dans les corridors Douala-N’Djamena, Douala-Bangui afin que se développent les économies du Tchad et de la République Centrafricaine, deux pays de l’hinterland, c’est de la sécurisation des biens et des personnes qui a occupé les devants de la scène. On en veut pour preuve la mise en place d’une application numérique aidant à sécuriser la délivrance de la vignette de visite technique automobile. Le nom de l’application est Certidocs CT. Avec l’immatriculation, cette application permet désormais au ministère des Transports, à la Gendarmerie et à la Sûreté nationale, d’avoir des informations à temps réel sur la santé technique réelle du véhicule. Et quand on sait que l’âge et l’état technique des véhicules sont dans une certaine mesure les causes des accidents sur nos axes routiers. On comprend pourquoi la sécurisation de ladite vignette est d’une utilité sans pareille dans un domaine où la corruption, le faux et l’usage du faux aveint tendance à s’ériger en norme. C’est dans la même logique que se loge aussi Il en est de même de la délivrance du permis de conduire et même de la carte grise des véhicules. « Sans carte grise, il n’y a pas de déplacement des personnes et des biens. La carte grise est l’acte de naissance d’un véhicule. Le document renseigne sur le véhicule, son propriétaire, le nombre de passagers à transporter et même la charge totale que le véhicule peut supporter. Lorsque cette charge est dépassée, cela impacte négativement le fonctionnement de l’automobile : le système de freinage, la stabilité… Eléments très importants, à prendre en compte dans la lutte contre les accidents de la circulation. Cette sécurisation s’inscrit dans le cadre de la réforme du système de délivrance des titres des transports engagée par le ministre des Transports. C’est dans le but de moderniser et d’informatiser les services rendus aux usagers. Il est question de lutter contre la circulation de faux documents. Ce qui va également sécuriser les recettes de l’Etat. On a commencé avec la réforme du permis de conduire et du système de visite technique. C’est le transport routier dans son ensemble qui est en chantier », soulignait Divine Mbamome Nkendong, Directeur des transports routiers au ministère des Transports. Cette sécurisation agit même déjà dans le sens de l’éradication du phénomène des fausses vignettes et permet à l’État de rattraper le gap de l’ordre des milliards de francs CFA que cela cause dans ses caisses.
Allant toujours dans le sens de la modernisation du secteur des transports, il a été lancé sous l’impulsion du ministre des transports, la phase pilote du projet de gestion et de suivi centralisé du transport interurbain de personnes dans le cadre du partenariat public-privé entre le Mint et Mtn-Camtrack. Avec ce dispositif, il est désormais possible de contrôler les paramètres biométriques des chauffeurs, le suivi des véhicules interurbains par géolocalisation, la surveillance de l’environnement extérieure et intérieure du véhicule à l’aide des caméras intelligentes embarquées, les pratiques dangereuses qui n’échapperont plus au regard des responsables du ministère des transports. Et si durant une période de près de 10 ans, il n’a plus été enregistré d’accidents dans le secteur du transport routier des marchandises, bien que classées dangereuses, c’est bien à du fait des résultats de cette application.
Que dire alors de la prévention routière passée régulièrement au peigne fin où les équipes de la gendarmerie nationale et celles du ministère des transports patrouillent de manière permanente sur la plupart des axes routiers à haute densité de circulation ? Sinon que les réformes qui sont apportées dans ce secteur, donnent des fruits et surtout épargnent des vies.
On pourrait donc dire qu’avec Ngalle Bibehe, il y a longtemps que la récréation est terminée ! Ce d’autant plus que l’assainissement a atteint le circuit d’obtention du permis de conduire. Ici, l’assurance d’être passé dans une auto-école et surtout avoir régulièrement fait sa formation en conduite automobile de manière bien suivie et sécurisée, est une obligation. A cet effet, elle intègre des applications numériques et une technologie d’avant-garde qui offrent un moyen efficace de contrôle desdits documents et de renforcement de la sécurité routière. Sous Ngalle Bibehe, la sécurisation renforcée du nouveau support physique du permis de conduire a sonné la fin de la fraude de ce document tant sur son aspect physique que son contenu.
En divers points, l’implication de Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe en tant que ministre des transports et même à titre personnel, est et reste à apprécier quand on sait que la finalité au-delà de l’aspect économique, participe à sauver des vies et à protéger les biens.
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