Initié par Freddy Bwemba, le « café portuaire » qui a pour but d’édifier les opérateurs économiques de la chaine portuaire au sujet des procédures à respecter, a aussi été l’occasion de sensibiliser sur le « made in Cameroon. »

« Mes appréciations sont très bonnes. Cependant, je permets de poser la question de savoir si le camerounais est suffisamment informés au sujet des procédures qu’il y a à suivre quand il faut exporter des marchandises. Vous savez, les couloirs des informations, c’est les médias, les documents. Et lorsque je vois le volume de travail qu’il y a à effectuer au port et toutes les instances de réflexion à l’exemple de cette initiative, il est important, voire urgent que tous ceux qui sont intéressés par cette information, aillent la chercher là il convient ». Ainsi s’exprimait Brice Ekata Mvondo, chef de service des phytosanitaires au port de Douala qui a pris part à cette rencontre. 

Appréciée par tous les intervenants, l’idée de Freddy Bwemba rendue à sa 3^ème édition et reposant sur le thème : « importation des marchandises : procédures et acteurs » a été très bien accueillie au regard du but et des objectifs qu’il faut atteindre pour non seulement donner la bonne information, mais aussi et surtout sensibiliser davantage les principaux acteurs de la place portuaire, de manière à ce qu’il participent eux-mêmes à la réduction des délais de passage des marchandises au port de Douala et par extension, à rendre compétitive l’économie camerounaise. C’est la raison pour laquelle Brice Ekata Mvondo des services phytosanitaires a appelé tous les acteurs de la place portuaire de Douala à toujours chercher à avoir la bonne information qui leur permettra de gagner en temps et en argent non sans avoir effectué leurs opérations dans les règles de l’art.

En définitive, le « café portuaire » aura été « une grosse tribune qui permet le transfert des connaissances directe à cette jeunesse active qui est à la charge de la conduite des affaires d’exportation au niveau du port de Douala », a dit Ekata Mvondo.

Au regard de l’affluence observée ce jour-là, il y avait lieu de croire que l’initiative prend de plus en plus corps et que l’affluence observée n’était à l’image de l’intérêt que les uns et les autres accordent à cette initiative valorisante au terme de laquelle le Cameroun en sortira gagnant et grandi. Ce qui aura aussi expliqué la qualité des intervenants appelés à édifier les principaux acteurs de la chaine portuaire. Le partage des expériences aura donc été le point focal de cette rencontre en vue de l’atteinte des objectifs économiques fixés par la Nation entière.

Il est donc attendu des structures telles le Cncc ou encore le Cicc plus d’implication de manière à faciliter la circulation de l’information utile à tous et surtout que les acteurs concernés s’abreuvent à la bonne source dans le but d’avoir toutes les informations appropriées en matière d’exportation.

Balebna Peter Claver