Les personnes qui remplissent les grandes valeurs se démarquent toujours et jouent d’importants rôles au sein de la société. En Afrique et au Cameroun en particulier ont n y trouve des modèles qui, loin de la médiocrité, travaillent sans relâche pour son émergence. Parmi cette élite qui a adopté pour philosophie, le travail et la recherche de l’excellence, figure un esprit brillant : IDRISS BEYE.

« Quoi que vous fassiez dans la vie faites-le bien. Un homme devrait accomplir sa tâche si bien que ni les vivants ni les morts, ni ceux qui ne sont pas encore nés, ne puissent le faire mieux que lui. Si la destinée a voulu que vous soyez balayeurs de rues, alors balayez comme Michel Ange peignait ses tableaux, comme Shakespeare écrivait sa poésie, comme Beethoven composait sa musique. Balayez les rues si bien que même longtemps après vous, les hôtes du ciel et de la terre devront s’arrêter pour dire: ici a vécu un grand balayeur des rues, qui faisait bien son boulot ». Cette pensée de Martin Luther King reflète bien l’attitude d’IDRISS BEYE, Directeur délégué adjoint de la Régie Déléguée du Dragage du Port Autonome de Douala qui, de par son implication dans la réussite des responsabilités confiées à cette entité du port de Douala depuis sa nationalisation, laisse penser qu’il en est la pierre angulaire et qu’il assume bien ses missions dans le cadre de la gestion efficace et efficiente de la Régie Déléguée du Dragage.

Il faut dire qu’au lendemain de l’instruction du Président de la République portant sur l’autonomisation du dragage avec la création d’une entité chargée de la gestion de cette activité, ils étaient nombreux qui ne vendaient pas chère la peau de la Régie délégué du dragage qui venait d’être mise en place, convaincus de ce qu’elle allait fait choux blanc, qu’elle allait se noyer dans les eaux saumâtres du Wouri. Après cinq (05) années d’existence, on est rendu à l’évidence : le Cameroun a de la ressource. Cette activité qui grevait les finances du Pad à la considération des coûts exorbitants qu’on disait de l’activité du dragage du chenal et des plans d’eau du Port de Douala-Bonabéri, est plutôt devenue rentable là où, pendant plus de deux décennies engloutissaient un peu plus de 12 milliards de Fcfa par an. Indice de ce que le cahier de charges technique et commercial présenté, est rigoureusement encadré par le PAD et le gouvernement, est bien respecté. L’expertise apportée par IDRISS BEYE depuis qu’il est en service à la Régie de Dragage du Pad, fait que le Cameroun en matière de dragage des ports, fait l’objet de nombreuses sollicitations dans de nombreux autres ports partout en Afrique et dans le monde.

Le parcours professionnel du directeur adjoint de la RDD est aussi long que son parcours académique. Jeune quadragénaire, cet ingénieur de conception de génie industriel moulé à l’École nationale supérieure polytechnique de Yaoundé, promotion 2004 débute sa carrière en 2008 alors même qu’il n’est encore qu’étudiant. Comme beaucoup de jeune, il commence par un stage professionnel après avoir été sélectionné dans un appel à candidature pour le poste d’ingénieur dans le service Maintenance, lancé par Chococam, à Douala. Il réussit à remettre en état de production l’unité de la petite chocolaterie. Il passera par Addax comme cadre au cabinet du ministre en charge de l’Eau et de l’énergie ; Il est alors chargé du suivi (Ingénieur de projet) de plusieurs programmes et projets auprès du Conseiller Technique N°1. Inscrit à deux masters en Finances et en ingénierie) à Paris et à Lyon, l’on note qu’IDRISS BEYE aura apporté sa contribution à la mise en place de nombreuses centrales hydro-électrique au Cameroun dont celui de Nachtigal.