Le sous-préfet de Douala 5ème ASONGWE CLETUS ANUAFOR justifie cette opération coup de points par l’insalubrité qui règne dans ces différentes structures où les soins de santé ne sont pas toujours administrés selon les règles de l’art.
L’autorité administrative va en guerre contre les centres de santés clandestins. Descendu sur le terrain ce 21 juin 2023 en compagnie de ses plus proches collaborateurs et les forces de l’ordre, le Chef Ter a apposé des scellés sur certains établissements de santés clandestins qui exercent dans l’illégalité dans son domaine de commandement.
On leur reproche d’exercer dans la clandestinité sans autorisation de création et de mise en service au public, l’emploi d’un personnel non formé, la formation clandestine du personnel soignant, l’absence des dossiers du personnel employé, l’approvisionnement douteux en médicaments et autres dispositifs médicaux, l’approvisionnement en médicaments de la rue et la vente de ces produits, sont également des raisons qui ont motivé ces fermetures. Devenu pratiquement incontournable dans les quartiers populaires et souvent au risques et périls de leur patients, ils s’apparentés à de réels mouroirs, bref des « centres de saletés ».
L’objectif est de garantir la santé des Camerounais, dans la mesure où les pratiques en cours dans ces centres « contribuent à accroître la mortalité maternelle et le nombre de patients hémodialysés dans nos formations sanitaires, de même que de nombreuses autres conséquences pour la santé ».
Cette situation est d’autant plus susceptible de compromettre gravement la santé des populations, qu’elle entraîne d’une part un nombre important de décès chez les femmes enceintes à cause des références tardives des formations sanitaires initiales, et d’autre part, un afflux de cas de patients arrivés très tardivement dans les formations sanitaires de référence, et présentant des complications graves de mauvaises pratiques médicales », écrit le membre du gouvernement.
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