Au-delà de l’acte de nomination du président de la République, chef de l’Etat portant nomination des sous-préfets dans l’administration territorial, le nouveau sous-préfet de l’arrondissement de Douala 5ème sait désormais ce qui l’y attend.
« Populations de Douala 5ème, voici votre nouveau sous-préfet. Monsieur le sous-préfet, prenez le commandement ». Le rituel en pareille circonstance a été respecté. Mais derrière ce rituel, il n’y avait pas mieux que Mathias Tayem Fombele pour comprendre et appréhender la signification des propos tenus par Benjamin Mboutou, préfet du Wouri, à l’occasion de la cérémonie d’installation. C’est dire qu’à travers cet acte, toute la responsabilité de l’arrondissement en matière d’administration territoriale lui incombait dès cet instant. Il prenait ainsi les rênes de l’un des arrondissements les plus vastes, cosmopolites et regroupant à la fois un aspect urbain et un aspect rural. Ce qui appelle à une manière spécifique d’administrer.
Cette manière qui passera inéluctablement par l’accélération du processus de décentralisation, la sauvegarde de la paix et de l’ordre public, l’encouragement au vivre-ensemble dans une circonscription où les formations politiques sont très actives. En tout cas, le préfet du Wouri, en procédant à son installation l’a prévenu. Comme pour dire que Mathias Tayem Fombele devra davantage mouiller le maillot comme on dit pour véritablement prendre le contrôle de cette circonscription administrative qui semble être le siège du désordre urbain en plus des litiges fonciers qui se ramassent à la pelle. Son expérience dans l’administration territoriale et le commandement l’y aideront sûrement au même titre que les conseils et les recommandations à lui donnés par sa hiérarchie. Les élections municipales et législatives qui se profilent à l’horizon constitueront à coups sûrs le premier grand test pour le chef de terre. Comme on dit : « on jugera le maçon au pied du mur ».
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