C’est un homme d’affaires téméraire, talentueux à fort potentiel de développement qui s’est construit un véritable empire à partir de son cœur de métier : le shipping le transit et l’aconage. Parti de rien ou presque, ce chef d’entreprise pragmatique et humaniste est devenu en quelques années de dur labeur, un acteur incontournable du pays voire de la sous région Afrique Centrale. Implémentant une dynamique de l’excellence et d’innovation, le dirigeant impressionne par sa ténacité et ses performances.
Avec tout ce que l’homme fournit en matière d’expertise dans le domaine de la chaîne de logistique maritime au niveau national, le titulaire d’une licence décrochée à l’époque dans l’unique université dont disposait le Cameroun d’alors, Directeur Général de l’Agence des Prestations Maritimes (Apm S.A), démontre s’il en était encore besoin, que le Cameroun dispose d’une ressource hautement qualifiée dans ce domaine.
L’idée selon laquelle l’assistanat des « experts » venus d’ailleurs serait incontournable, devrait à jamais être reléguée aux calendes grecs, notamment dans le domaine de gestion des plateformes portuaires . Gabriel Manimben, digne fils de Nitoukou dans le département du Mbam et Inoubou, région du Centre, en administre la preuve chaque jour qui passe. Tant il est vrai que la chaîne logistique maritime n’a plus de secret pour lui. Qui ne se souvient pas des pronostics hallucinants que les uns et les autres avaient fait lors de la résiliation du contrat de Douala International Terminal (Dit) filiale du français Bolloré par la Direction générale du Port Autonome de Douala ? Du tapage qui avait été fait tout autour de cette affaire, tout semblait indiquer qu’en la matière, le Cameroun allait plonger du fait d’une absence de compétence endogène pouvant reprendre les choses en main. Mais c’était sans compter avec Gabriel Manimben dont on se souvient qu’il s’était insurgé contre ce scénario catastrophe prédit, démontrant et réaffirmant ne serait que par son propre exemple et même par d’autres qu’on pouvait compter sur l’expertise camerounaise avec la venue de la Régie du Terminal à Conteneur (Rtc) qui avait alors été mise en place. Le temps plus que jamais, ne cesse de donner raison à Gabriel Manimbem au regard des résultats de plus en plus satisfaisants enregistrés. Quand bien même la pandémie du Covid 19 soit venue ralentir l’élan de la Rtc, la structure affiche toujours des bilans positifs.
Que dire alors des performances de l’Agence des Prestations Maritimes (Apm S.A) qu’il a mise sur pied ? Si ce n’est que de reconnaître, statistiques à l’appui, que cette structure reste le n°1 en matière de tonnage manipulé au conventionnel au port de Douala. Une qualité du travail qui lui vaut d’ailleurs la reconnaissance d’autres pays de la zone Cemac en ce qui est des services rendus aux pays pour lesquels le Cameroun constitue la façade maritime. Le contrat de concession signé entre l’Apm S.A et le gouvernement Tchadien il y a quelques temps et reposant sur le financement, la construction et l’exploitation des ports secs du Tchad à Douala et Kribi, en est une parfaite illustration.
Qui ne se souvient pas que lors du démarrage des activités du Port Autonome de Kribi (Pak), Gabriel Manimbem y avait ouvert le tout premier parc à bois en consignant et procédant à la manutention du tout premier navire de bois qui y avait accosté ? Il n’aura pas non plus été une surprise de le voir agir comme une tête de proue de Kribi Port Multipurpose operators (Kpmo) un groupement d’entreprise nationale s’étant engagé dans la concession du terminal polyvalent du Pak en partenariat avec la multinational Necotrans dans la gestion du terminal polyvalent du Pak avant d’être préférée pour des raisons autres qu’économiques à une entreprise philippine.
Tête de proue, Gabriel Manimbem l’est véritablement. C’est encore à lui que l’on doit le plan de formalisation des opérations au lieu-dit port Gabon réservé aux marchandises par cabotage. Il s’agissait ici de mettre en place un guichet unique pour ces milliers de petits et moyens opérateurs à travers le Gie-Ta. Sa trace a aussi été repérée, en tant expert, lorsqu’il a fallu procéder aux études relatives à la mise en place du terminal minéralier du port de Kribi avec Bestway Finance. La République Centrafricaine lui devra aussi une fière chandelle en ce sens qu’il a signé un Mémorandum of Understanding avec le Gouvernement de ce pays voisin de l’hiterland, pour les études, le financement, la construction, l’exploitation et la maintenance de leur port sec au Cameroun.
N’ayant plus rien à démontrer dans le domaine de la logistique, Gabriel Manimbem qui, depuis 2019, a reçu la confiance de ses pairs pour un 2ème mandat à la tête du Groupement professionnel des aconiers du Cameroun (Gpac), l’une des plus vieilles associations syndicales du secteur portuaire du Cameroun, entend explorer d’autres domaines autant porteurs. C’est dans ce cadre qu’à travers une société gérée par son fils Dave Manimbem, il s’est lancé dans l’aquaculture avec la création d’une exploitation piscicole intégrée à Pity Dibamba. Laquelle est à même de produire des alevins, leur aliment et même du poisson d’élevage conditionné, prêt pour la consommation. Connaissant la détermination qui le caractérise, il ne se fait pas de doute qu’il tirera son épingle du jeu au Cameroun où les importations de poissons absorbent d’importantes devises chaque année.
Que ce soit donc dans le domaine de la logistique ou désormais aussi dans le secteur halieutique, le Cameroun dans son développement économique, doit pouvoir compter sur cet entrepreneur ambitieux.
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