Installé dans ses nouvelles fonctions le 17 juillet dernier par le Pr. Jacques FameNdongo, ministre d’Etat, ministre de l’enseignement supérieur, chancelier des ordres académiques, Magloire Ondoa, nouveau recteur de l’université de Douala donne déjà des prémices de ce que sera son action au sein de cette institution universitaire.
Le Professeur Magloire Ondoa a désormais pris fonction. Déjà son installation qui a revêtu les allures d’une cérémonie grandiose à la hauteur de son image et à la considération du parterre d’invités prestigieux venus honorer de leur présence cette cérémonie, semble avoir été reléguée dans les calendres grecs. Place est désormais à l’action, surtout que dans les prochains jours, l’on devra procéder à la rentrée académique 2019-2020.
Et ce n’est plus un secret pour personne que de noter que le Pr Magloire Ondoa a pris les rênes d’une université difficile à diriger quand on sait qu’elle est très souvent secouée non seulement par les grèves des étudiants, mais aussi et surtout par des mouvements d’humeur des personnels d’appui et des enseignants chercheurs. Pire encore, il est fait cas des travaux de recherches et de soutenance qui sont bloqués pour des raisons inavouées.
C’est donc à juste titre que le ministre d’Etat Jacques FameNdongolui a prescrit beaucoup de tact dans la gestion toutes les crises qui peuvent survenir dans ce milieu afin de donner raison à celui qui a penser à sa personne au moment de choisir un nouvel homme à la tête de l’université de Douala. Le ton a donc été donné avec l’appel à plus de conscience lancé en direction de tout le personnel et surtout en direction des chefs d’établissements ; des coordonnateurs et directeurs des Ecoles Doctorales et des Directeurs des Affaires académiquesde livrer dans les meilleurs délais les travaux scientifiques qui trainent à être soutenus. Le ton a donc été donné. Fini les discours, il faut passer à l’action. Une action qui distinguera le nouveau recteur de ses prédécesseurs.
Considéré comme un véritable érudit si l’on s’en tient au nombre de ses parchemins, grades et productions académiques, on serait en droit de s’attendre à un véritable changement dans le fonctionnement de cette institution universitaire.
CHRISTIAN VIANEY
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