Il a notamment opéré une descente inopinée dans quatre agences de voyages le 20 juillet dernier aux fins d’une plus grande responsabilisation.

S’il est vrai que tous les hommes sont mortels, ce n’est pas pour autant que la mort doit survenir du fait de leur imprudence. En tout cas, Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe, ministre des transports entend réduire ce fléau qui endeuille de nombreuses familles chaque année au Cameroun. Aussi sait-il manier le bâton et la carotte. On se souvient que du fait du grave accident qui avait causé plus de 22 morts dans le département des hauts Plateaux, le ministre des transports avait été obligé de de prendre des décisions drastiques allant même jusqu’au retrait et à la suspension des permis et des licences d’exploitation des responsables des structures impliquées dans ce drame.

Conscient de ce qu’il ne faille pas « tuer » la filière transport interurbain, Ngalle Bibehe est donc descendu de manière inopinée dans certaines agences de transports le 20 juillet dernier afin de se rendre compte de l’effectivité des dispositions qui y sont prises dans le sens du respect des orientations données aux responsables d’agences de voyages au lendemain de la réunion qu’il avait justement tenu avec ces responsables.Il s’est agi principalement de Finesx Voyages, Touristique Express, Buca Voyages, Garanti Express.Si la satisfaction n’avait pas été totale, il y avait tout de même lieu de constater que des efforts ont été faits dans le sens du respect des prescriptions que Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe, avait faites lors d’une réunion avec  les responsables d’agence de voyages. En bon pédagogue, le ministre a usé de tact pour faire comprendre à tous la nécessité qu’il y avait à se conformer à la réglementation en vigueur dans le secteur. Notamment la mise à jour des documents régissant l’activité des transports interurbains, des dispositions à prendre dans le cadre de la gestion du personnel naviguant entre autres. On ose croire que cette descente sur le terrain permettrait à ce que tous les autres opérateurs du secteur des transports interurbains de sortir de la clandestinité et surtout d’œuvrer pour la réduction des accidents de circulation sur les axes routiers camerounais.

BALEBNA PETER CLAVER