Mairie de Douala 1er: De nouvelles révélations compromettantes des frasques de Jean Jacques LENGUE MALAPA
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Mairie de Douala 1er: De nouvelles révélations compromettantes des frasques de Jean Jacques LENGUE MALAPA

Entre trafic d’influence, manipulation maladroite des chiffres comptables, chantiers fictifs, les populations de cette collectivité territoriale décentralisée ne savent plus où donner de la tête pour expliquer et exprimer leur désamour face à la gestion désastreuse de l’exécutif municipal du premier arrondissement de Douala.

Alors qu’on s’achemine vers la fin de la mandature municipale, on a comme l’impression que certains magistrats municipaux se sont donné pour objectif, se « remplir la panse » avant l’échéance. Cette philosophie peut très bien s’appliquer au mode de gestion engagé par Jean-Jacques Lengue Malapa au travers duquel, même un aveugle réaliserait qu’il s’agit d’astuces pour des détournements de fonds publics. Sinon, comment comprendre que lors de la session ordinaire du conseil municipal consacré à l’examen et à l’adoption du compte administratif, du compte de gestion-matières et du compte de gestion du receveur municipal de l’exercice budgétaire 2023, que le maire ait voulu convaincre les conseillers municipaux qu’on peut dépenser plus qu’on aura recouvrer dans une Ctd ? Recettes recouvrées : 3 100 923 011 Fcfa ; dépenses : 3 764 946 915 Fcfa ? Même sans être expert en comptabilité, on noterait aisément cette discordance. Dans la même logique visant à rouler ses pairs dans la farine, Lengue Malapa a annoncé la construction d’une briqueterie non dans son territoire de compétence, mais plus grave encore, dans un département  autre que celui dans lequel est implantée la mairie dont il a la charge. Douala 1er se trouve dans le département du Wouri alors que la briqueterie en question se repérerait dans la localité de Moulanga à Dibombari dans le département du Moungo. Ce qui est le plus effarent, c’est le montant évoqué pour son financement : 272 199 335 Fcfa financé par l’Unesco, même pas un simple mur d’enceinte observé autour du site : 80 000 000 Fcfa, des prestations en cours de fournitures diverses en équipements complémentaires et installation de l’outillage mécanique de la briqueterie : 176 996 813 Fcfa, sans oublier les équipements en matériels de bureau supportés par le budget de la commune pour un montant de 20 000 000 Fcfa.

Au dernières nouvelles  reçus , il s’avère que suite au courrier du président des la commission des finances, Samuel Maurice MASSOMA en date du 21 mai 2024, se plaignant des incohérences du compte administratif de l’exercice 2023, et notamment après la notification correspondance contenant sommation du 07 juin 2024, le Maire J-J Lengue Malapa  aurait sous pression lancé  soudainement des travaux sur certains sites on ne peut plus douteux, singulièrement celui de la briqueterie de Moulanga, dont le titre foncier serait la propriété du maître d’ouvrage. Le chantier avaient même été auparavant déclarés être très avancé. Néanmoins les dernières informations reçus, révèlent que seuls des travaux en fouilles et des amas de sables et graviers fraîchement disposés sont visibles sur le site de construction.

Que dire alors du fameux débarcadère pour lequel Lengue Malapa affirme avoir engagé des travaux à hauteur des millions au lieu-dit « marché Ewodi » au quartier Akwa-Nord et qui n’existe que dans son imagination. Sur le site les sableurs sont engagés dans leurs œuvres habituelles. Que dire alors de ce fameux projet de construction d’un immeuble R+5 sur le même site ou se trouve la mairie et qui, présente même déjà des fissures ? L’attitude boulimique du maire lui aurait-elle déjà ôté le bon sens ? Ne serait-il pas grand temps de stopper cette saignée avant que l’intervienne l’apoplexie ?

S’il a toujours été admis que dans l’administration, les conseillers municipaux ont beaucoup de chance parce qu’ils connaissent leur point de départ (début de mandature) et leur point d’arrivée (fin de mandature), quel bilan présenterait Jean-Jacques Lengue Malapa aux électeurs s’il lui venait encore à l’idée de solliciter leur suffrage ? Question de conscience.

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