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Journée Internationale des Peuples Autochtones: le Peuple de la forêt du département de l’Océan Cri à l’Abandon

Le Cameroun de consert avec la communauté internationale, commémore le 09 août 2022, la journée mondiale des peuples autochtones. Le thème de cette édition porte sur “Le rôle de la femme autochtones dans la préservation et la transmission des savoirs traditionnels ”.

Cette journée qui pourtant consacre 24h pour réfléchir sur comment améliorer les conditions de vie des peuples autochtones, ne connaîtra aucune célébration à kribi. Preuve d’une mise à part.

Les peuples autochtones en occurrence les Baguiely que l’on retrouve dans le département de l’océan dénoncent leur faibles implication dans la vie politique, socio-économique et la prise des décisions au sein des conseils municipaux dans les neufs communes que compte l’océan. Une exclusion qui contraste avec les engagements du pays , signataire depuis 2017 de la déclaration des nations unies sur les peuples autochtones. La sous représentantion de cette communauté, qui pourtant est estimée à 10% de la population globale, est telle qu’aucun conseil n’a réservé en son sein une place pour le représentant des Baguiely. Depuis le début de l’année en cours, les délibérations signés par les conseillers ne tiennent pas compte des problèmes que connait ce peuple.

Les Baguiely abandonnés à leur propre sort.

Les populations autochtones sont victimes de stigmatisation, discrimination, et violence de toute ordre de la part des autres peuples supérieur à eux. Les bantous. L’accaparement de leurs terres, leurs richesses et la pharmacopée traditionnelle qui reste le seul moyen de survie car les conditions d’accès aux soins de santé de qualité sont très précaire pour cette communauté déjà en voie de disparition. La déforestation par l’exploitant forestiers, sur l’autorisation des autorités pillent les forêts qui représente le domaine d’habitation des Baguiely sans aucune subvention où encore aucun recassement. Ils sont dans l’obligation d’aller de lieux en lieux se faisant repousser, tabasser, et violenté par des bantous. Les enfants qu’en à eux ne savent à quelle saint se vouer pour bénéficier d’une bonne éducation et un emploi décent.

Des conditions de vie qui devraient normalement être prise en compte par les mairies. Mais force est de constater qu’aucune délibérations ne table en faveur des Baguiely. Triste réalité pour ce peuple.

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