En plus d’œuvrer pour éviter aux populations camerounaises une exposition aux produits avariées ou leur entrée sur le territoire national, il est également reconnu à l’actuel chef de poste de police phytosanitaire du port de Douala, d’être un véritable modèle de leadership.
Il est des citoyens camerounais qui savent ce que signifie se mettre au service de sa patrie. Au niveau local, il transparaît dans leur manière de se déployer, qu’ils ont fait leurs, les propos de la deuxième strophe du chant de ralliement « O ! Cameroun, berceau de nos ancêtres » qui disent : « Nous travaillons pour te rendre prospère… ». Parmi cette espèce en voie de disparition, on peut citer Emile AKONGO, le chef de poste phytosanitaire au Port autonome de Douala.S’il est admis que la perfection n’est pas de ce monde, il se trouve tout de même qu’il existe des personnes et des personnalités qui œuvrent à procurer le bien et le bien-être au plus grand nombre, faisant fi par la même occasion de leur propre intérêt personnel. Il faut dire que partant du fait que la ville de Douala, reconnue comme capitale économique du Cameroun, expose les travailleurs (opérateurs économiques ou non), à toutes formes de convoitise. Ne dit-on pas (à tort ou à raison) que le monde des affaires s’accommode très mal avec l’honnêteté ? Et pourtant des camerounais dans leur abnégation au travail, il en existe encore. Cela se vit au poste de police phytosanitaire où un homme, Emile AKONGO, pour ne pas le nommer, met du sien pour protéger les populations. N’est-il pas déjà en qualité d’ingénieur agronome, assermenté ? Autrement dit qu’une perversion de sa responsabilité lui vaudrait à rendre compte devant la loi et le peuple ? Et quand on sait que les missions d’un poste de police phytosanitaire est de délivrer ou de s’assurer de la certification phytosanitaire des produits à l’entrée et à la sortie du triangle national, en conformité avec la réglementation en vigueur et la normalité (surveillance, lutte et contrôle et inspection phytosanitaire à l’export, à l’import et en transit des végétaux, produits végétaux et autres articles réglementés, les engrais, les pesticides, appareils de traitement phytosanitaire) sans oublier qu’il lui revient de procéder à la répression des infractions, l’empotage et la supervision des traitements phytosanitaires, il y a de quoi comprendre pourquoi avec Emile AKONGO, il n’y a pas lieu de tergiverser dès lors qu’il s’agit de faire respecter la loi et les procédures.
Il y a lieu de comprendre pourquoi la rigueur (pas la méchanceté) a été instaurée en mode d’action au poste phytosanitaire du port de Douala. Aussi est-il observé une forme d’intransigeance de la part du principal responsable de ce service dépendant du ministère de l’agriculture et du développement rural à chaque fois qu’une incompatibilité est notée soit du côté des opérateurs économiques ou alors des structures exerçant dans le domaine phytosanitaire. Le fait est d’autant plus à prendre en considération que la notoriété de la production agricole Camerounaise ne devrait pas être mise à l’index. Pris comme tel, et pour un officier assermenté, il ne saurait s’agir de la moindre négligence. Adopter une attitude sans équivoque du chef de poste vis-à-vis de certains opérateurs du domaine ou vis-à-vis de certains opérateurs économiques qui ont souvent pensé à l’influencer pour des besoins mercantiles, ne serait que dans l’ordre normal des choses pour un serviteur qui a opté pour l’excellence managériale. Du « pain béni », Emile AKONGO n’en mange pas.
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