Réuni en session du conseil municipal les 10 juin 2020, la commune d’arrondissement de Douala 4ème a adopté à l’unanimité le compte administratif de l’exécutif communal, le compte de gestion du receveur municipal et du compte de gestion matière pour l’exercice 2019.
En présence du préfet du département du Wouri Benjamin MBOUTOU, c’est le cercle municipal de la mairie de Douala 4ème qui a abrité cette session du conseil municipal. Présidé par le Dr Edouard Hervé MOBY MPAH, le premier magistrat municipal de la commune d’arrondissement de Douala 4ème, les travaux se sont tenus dans un contexte particulier du respect des mesures barrières du covid-19. Après vérification du quorum par le secrétaire général, les conseillers ont répondu favorablement présents à cette session. Dans son mot d’ouverture, le chef de l’exécutif a invité les uns et les autres à participer aux différents débats afin de que le vote de ce budget soit d’une impartialité absolue mais répondant aux normes de la ligne budgétaire de sa commune.
Contrairement à la houle qui a toujours caractérisé les sessions du conseil municipal dans cet arrondissement, celle du 10 juin 2020 était plutôt conviviale et jamais on n’a rencontré autant d’unanimité quand il a fallu procéder au vote.
Pour l’exercice 2019, le compte administratif s’élève en recette à la somme de 1.273.554.157 F.cfa et en dépenses à la somme de 1.079.034.724 F.cfa soit une hausse de 120.602.676 F.cfa par rapport à l’exercice 2018. Le résultat du compte administratif 2019 dégage ainsi un excédant budgétaire de 194.519.433 F.cfa
La commune d’arrondissement de Douala 4ème s’aligne à la donne, ce qui laisse croire que l’exécutif de la commune s’inscrit dans une dynamique de la bonne gouvernance, d’où les félicitations et les encouragements du Préfet du Wouri à l’endroit de l’exécutif communal. Cependant le Dr Edouard MOBY, par ailleurs président du conseil a énuméré quelque difficulté rencontrées dans le cadre de l’exécution du compte administratif clos au 31 décembre 2019. Il s’agit notamment des difficultés liées au reversement des recettes fiscales, de l’abandon des travaux par les prestataires, du nombre considérable de requêtes à sursoir les paiements de l’OTVP et de la contestation de certaines taxes du fait de la non maitrise des contribuables.
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