A l’heure où tous les regards sont tournés vers la tenue des élections régionales, certains citoyens qui étaient plongés dans une sorte d’hibernation politique, semblent tout d’un coup recouvrer leur énergie, non pour la mettre au service du progrès, mais du dénigrement qui, loin de pouvoir propulser ses adeptes, les avilies davantage en même temps qu’elle met à découvert leur réelle position, leur véritable visage.
Sinon, comment comprendre qu’un citoyen s’assimilant d’une circonscription puisse prendre ses élucubrations de bas étage pour une parole d’évangile ?
Roland Djambou Deffo puisqu’il faut bien le nommer, cet ami de la médiocrité et ennemi du progrès, pense avoir découvert le fil à couper du beurre en insinuant que l’hon. Elise Pokossy DOUMBE qu’il qualifie d’ »extra-terrestre » doit sa place au parlement grâce à des manigances. Une déclaration qui se situe aux antipodes de la réalité et de la vérité. Si ce n’était le cas, un deuxième mandat ne lui aurait pas été accordé par les dynamiques populations de la circonscription politique de Wouri Est. A moins d’être politiquement et intellectuellement myope. Car s’il était réellement un habitant de cette circonscription, il se serait tout au moins rendu compte du militantisme vrai et non de façade qui constitue l’apanage de certains calculateurs (et Dieu seul sait combien ils sont nombreux au sein des formations politiques). S’il ne faille présenter les réalisations de l’hon. Elise Pokossy DOUMBE sur le terrain, on se risquerait d’en oublier certaines, notamment dans le cadre de l’accompagnement des jeunes à l’Auto emploi, l’autonomisation des femmes vulnérables et du financement des micro-projets bien élaborés.
Toutefois, révéler à sieur Roland Djambou Deffo que si l’Enieg de Douala est doté d’une salle multimédia, si les notions et des cours d’informatique n’ont plus de secret pour les élèves du lycée de Bépanda, tout l’honneur revient à cette dame au grand cœur. Si l’hôpital de district de la Cité des Palmiers et l’hôpital de District de Bangue ont été remis sur orbite, ou alors si des milliers de femmes de cette circonscription politiques ont reçu des kits d’accouchement, tout le mérite reviendrait toujours à l’Hon.Elise Pokossy DOUMBE. On n’oublie pas sa forte implication dans la lutte pour l’éradication du Covid-19 dans l’arrondissement de Douala 5ème, la lutte contre la Mortalité Maternelle Néonatale et Infanto juvénile et aussi son combat contre les fléaux tels que le Paludisme, la Tuberculose, le VIH Sida …
S’agissant de la taxe sur le téléphone dont notre partisan de la médisance et de la déstabilisation fait allusion, le président de la République, en sa qualité de garant de la constitution, a appelé à surseoir au prélèvement de cette taxe qui pourtant a toute sa place selon les exégètes économiques dont regorge le Cameroun. Des dispositions et des mécanismes relatifs au prélèvement de cette taxe ont d’ailleurs été mis en place et à coups sûrs, remonteraient en surface. Mais parce qu’émanant du pouvoir régalien que lui confère la constitution, le chef de l’Etat en a décidé autrement. Car à la réalité, ce n’est pas la loi qui est mise en cause, c’est son mode de collecte.
Tout porte à croire que c’est davantage l’incivisme des camerounais qui, parce qu’ayant acquis la liberté d’expression, la confonde au libertinage. Ce libertinage qui a poussé Roland Djambou Deffo à exposer ses relents tribalistes dans le pamphlet qu’il a posté dans les réseaux sociaux, circonscrivant sa pensée à un groupe sociologique qui aurait permis à l’Hon. Pokossy DOUMBE de se retrouver au parlement. Comme si les autres groupes sociologiques résidents dans cette circonscription (la plus cosmopolite de Douala) n’était que de faire-valoir.
Cette sortie médiatique indique clairement qu’il se cache une histoire cousue de fil blanc voire une campagne de dénigrement ciblée, surtout en ce moment où tous les camerounais sont meurtris par la situation qui prévaut dans le NoSo au lendemain de la Tuerie de Kumba.
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