Le consortium veut davantage se positionner dans le port de Kribi au moment où sa gestion en mode régie du terminal polyvalent arrive à terme à la fin 2020. Reçus en audience par le ministre des Transports le 26 août dernier, Gabriel Manimben et Alain Claude Atangana Zang, respectivement président du conseil d’administration et directeur général de KPMO, ont présenté leur ambitieux plan d’investissements qui repose sur deux chantiers majeurs.
Le premier projet porte sur la construction d’un terminal minéralier avec deux postes à quai de 350 m chacun pouvant embarquer jusqu’à 100 millions de tonnes de marchandises par an. En collaboration avec son partenaire Avima Iron Ore Limited, le consortium (Transimex, APM, Groupe 2M, Sapem, 3T, Camtransit, Copem, Star, Global Outsourcing), propose des investissements sur fonds propres (en PPP/BOT), sans endettement de l’Etat d’environ 2 807 millions de dollars.
Dans son plan d’affaires, KMPO entend également construire une ligne de chemin de fer depuis Avima au Congo jusqu’au port de Kribi en passant par Nabeba et Mbalam. Pour cela, le consortium compte profiter du protocole d’accord signé, en juin dernier, entre le port autonome de Kribi (PAK) et le britannique Avima Iron Ore Limited, pour la réception, le stockage et le chargement de minerai de fer des sites miniers d’Avima vers le port de Kribi pour exportation. On parle ici d’un gisement de minerai de fer à haute teneur avec une ressource d’environ 700 millions de tonnes de minerai de fer.
Comme investissements périphériques, KPMO prévoit entre autres la création d’un port sec à Edéa pour les marchandises destinées à l’hinterland, la construction d’un parc-autos sous douane, l’acquisition de 150 camions spéciaux pour le transport du minerai de fer ainsi que l’aménagement de magasins et entrepôts pour les marchandises générales ainsi que le développement des zones industrielles et logistiques.
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