En vue de leur opérationnalité, des jeunes ayant suivi de bout en bout une formation appropriée ont reçu des kits-outils flambants neufs le 13 août 2020 des mains des responsables de l’institut panafricain de développement. C’était en présence du représentant du Ministre de l’emploi et de la formation professionnelle (Minefop), du Délégué régional du Ministère des petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat (Minpmeesa), du Chef de Quartier Cité des Enseignants Majesté Meyong, du Représentant de la Directrice Régionale de Schneider Electric et Jean EDOUBWAN, 2ème adjoint au maire de la commune d’arrondissement de Douala 3ème.
Il a régné une ambiance de fête au campus de l’Ipd-Ac le 13 août 2020. Le motif de cette ambiance particulière relevait de cette cérémonie de fin de formation de la 4ème session couplée au lancement de la 7ème session de formation du programme FARE (Formation de jeunes défavorisé(e)s comme artisan électricien dans les normes de la pratique du métier et en entreprenariat). Au regard des objectifs visés par l’institut panafricain de Développement, les présences du Président du Conseil d’administration de l’Ipd-Ac, Mme Elat Theresa ; de son Secrétaire général, le Pr. Emmanuel KAMDEM et du Directeur régional de l’IPD-AC, le Pr. Roger MONDOUE, trouvaient toute leur justification. Car il faut le dire, la finalité est d’améliorer les conditions et le niveau de vie des jeunes défavorisé(e)s dans la sous-région Afrique centrale. C’est d’ailleurs en raison de cela qu’une fois la formation suivie, les apprenants, sont immédiatement opérationnels.
Partant du fait que certains jeunes ayant arrêté leur scolarité pour des raisons diverses, se lancent dans des petits métiers sans réelle formation professionnelle, il était important, judicieux pour le programme FARE hébergé par l’Ipd-Ac avec l’appui de la Fondation Schneider Electric, d’initier cette formation tant il a été donné de constater que la mauvaise pratique dans les installations d’électricité est à la base de nombreux incendies tant dans les marchés et industries que certaines administrations de la sous-région. Les sessions de formations qui reposent sur la volonté exprimée par les chefs de Gouvernement en faveur des jeunes pour une formation de qualité, et leur insertion socio-professionnelle, participent de ce fait. Car il s’agit d’accompagner les efforts des gouvernements engagés dans la lutte contre le chômage d’une manière générale et de perfectionner les techniciens dans ce secteur hautement stratégique de l’économie.
Ces jeunes défavorisés ayant ainsi été formés comme artisan électricien selon les normes de la pratique du métier (NF C15-100, NF C18-510) et en entreprenariat, pourront s’insérer dans le tissu social soit comme technicien, soit comme auto-entrepreneur.
Ces jeunes apprenants ont bénéficiés des modules de formation en l’occurrence de l’organisation du travail, l’électricité domestique (Norme NFC 15-100) l’habilitation électrique (Norme NFC 18-510), le Schéma de liaison à la terre (Norme CEI 60364), la compensation d’énergie réactive, le départ moteur (Normes CEI 947 – CEI 60417), l’énergie solaire et l’entreprenariat.
C’est dans ce cadre qu’ils ont reçu des boîtes à outils qui constitueront à coups sûrs leur premier capital. La joie exprimée par cette 4ème cuvée dont l’âge variait entre 18 et 35 ans était donc légitime en tous points. De manière globale, il s’agit de contribuer à l’insertion socioprofessionnelle de 3738 jeunes défavorisé(e)s dans 9 pays de la sous-région Afrique centrale. Après les 462 apprenants recensés et issus du Cameroun, du Tchad et de la Rdc lors de la première phase s’étant étalée sur trois ans après le démarrage de ce programme, ils sont de plus en plus nombreux à solliciter cette formation. C’est ce qui explique d’ailleurs le lancement de la 7ème session de ce programme dont les activités démarreront au mois d’octobre prochain.
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