Modernisation de la mobilité urbaine par motos-taxi à Douala La vision de Dr Roger Mbassa Ndine en implémentation
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Modernisation de la mobilité urbaine par motos-taxis à Douala: La vision de Dr. Roger Mbassa Ndine en implémentation

En sa qualité de premier magistrat communautaire de la capitale économique camerounaise, il a entrepris de mener un combat épique, en vue de la professionnalisation et l’assainissement du secteur des transports urbains par moto-taxis. A l’observation, la mayonnaise ne tardera plus à prendre.

Quand il s’agit de mener des actions pour la juste cause, Dr. Roger Mbassa Ndinè, maire de la ville de Douala, ne tergiverse pas. Il sait et reste convaincu qu’à court, moyen et long terme, la finalité du combat engagé sera bénéfique pour tous quand bien même les adeptes du non-conformisme s’activent à tirer vers le bas ses actions positives. C’est cette logique d’ailleurs que s’inscrit cette série d’actions concrètes qui visent à instaurer une plus grande discipline dans la circulation urbaine et à renforcer la sécurité des populations locales. Ce n’est d’ailleurs plus un secret pour personne que de lui signifier quel est l’ampleur du désordre entretenu par les conducteurs de mototaxis dans la ville de Douala. Un fait que Dr. Roger Mbassa Ndinè en sa qualité de coordonnateur du projet piloté par le 2ème adjoint, Dr. Roger Njitchoua au maire de la ville, portant sur la professionnalisation et l’assainissement du secteur des transports urbains par mototaxi, n’entend plus cautionner.

Et comme il s’agit de bien faire les choses, question de rencontrer l’assentiment de la quasi-majorité, il a été adopté par l’édile communautaire, des mesures portant restructuration du secteur des transports par mototaxi. Parmi celles-ci, et avec l’accompagnement des partenaires au développement, la mise sur pied des sessions de formation des conducteurs qui conduiraient non seulement à l’obtention, mais aussi au retrait des permis de conduire pour une amélioration de leur compétence et naturellement de leur connaissance du code de la route qui, dans la plupart des cas, est foulé au pied.

Et il a été donné de constater qu’au regard de l’attrait de la capitale économique camerounaise, la cité charrie une foultitude de nouveaux arrivants à la recherche du « bien-être », Dr. Roger Mbassa Ndinè a pensé à la mise sur pieds d’une plateforme d’identification numérique et visuelle pour l’enregistrement et le suivi des conducteurs de moto taximen disposant d’ores et déjà d’un permis de conduire de catégorie A. la finalité étant de pouvoir procéder à des évaluations de la conduite des chauffeurs et aux signalements des écarts de conduite qui viendraient à être observés.

En plus de la digitalisation des services qui induirait la mise en place d’une application numérique de gestion du secteur, il s’agira de l’accommodement entre la modernité, la sécurité et l’accessibilité pour tous. En filigrane, on pourrait aussi y voir une option allant dans le sens de la lutte contre le désordre urbain qui a déjà une racine assez profonde dans les habitudes de ces acteurs économiques en particulier et des populations de la ville de Douala de manière générale. Il s’agit aussi d’une option visant à lutter contre l’insécurité et l’incivisme qui gangrène la capitale économique.

Et comme il est question de modernisation, la Communauté Urbaine de Douala s’est engagée à sensibiliser les propriétaires de motos en vue d’une adoption de la transition écologique qui s’opérera une fois que les études y relatives seront terminées. Dans cette veine, il s’entend une promotion du transport vert et du développement de l’e-mobilité avec l’utilisation des engins électriques beaucoup plus respectueux de l’environnement. La même logique entrevoit une amélioration des conditions de travail des conducteurs de mototaxi. Ce qui nécessitera, dans la perspective d’une saine régulation de la circulation à travers les artères de la ville, l’aménagement des aires de stationnement pour les motos taxis dans les encablures des grandes artères de la ville. A cela se justifierait aussi les travaux de traitement des points critiques identifiés dans la ville, notamment les ronds-points qui subissent une forte pression due à la densité du trafic, à travers le revêtement en pavé de la chaussée afin de « résister aux chocs et assurer une meilleure durabilité», comme l’avait expliqué Roger Tchangang Kamnang, Directeur des grands travaux de la Communauté urbaine de Douala (CUD). Conformément au plan de campagne engagé depuis 2022, visant à prioriser la réhabilitation de 125 km de routes critiques.

Si la modernisation de la mobilité urbaine par motos-taxi dans la ville de Douala, occupe le haut du pavé, Dr. Roger Mbassa Ndinè ne met pas sous le boisseau la lutte contre l’insalubrité dans la ville avec l’implication des mairies d’arrondissement à travers des actions de pré-collecte des ordures ménagères. Sans nul doute, on se plaira encore dans les prochains jours, à évoquer ce « Douala Mbengue » d’il y a quelques temps. En tout cas, au four et au moulin, Dr. Roger Mbassa Ndinè y est.

Dr. Roger Njitchoua « La professionnalisation et l’assainissement du secteur des mototaxi c’est pour une respectabilité des acteurs.»

Depuis que cette stratégique et délicate charge lui a été confiée, le 2ème adjoint au maire de la ville, en véritable pilote, fonde son action sur les recommandations qui lui ont été prescrites afin que cette vision connaisse une fin qui satisfera toutes les parties prenantes. Le programme visant une professionnalisation et un assainissement du secteur des mototaxis dans la ville de Douala, placé sous la gestion d’un homme plutôt très alerte, et surtout soucieux non seulement de la bonne marche des institutions républicaines en général et communautaires en particulier, mais davantage de l’amélioration des conditions de vie des populations est véritablement en marche. « Donner une respectabilité à ce secteur d’activité », n’hésite pas souvent d’indiquer Dr. Roger Njitchoua, avant d’ajouter : « on voudrait que les motos-taximen deviennent des camerounais patriotes, qu’ils aident la Communauté urbaine de Douala à assainir ce secteur qui est pollué par beaucoup d’agresseurs, question de réduire des nuisances aux populations ». C’est dans ce sens qu’il a souvent pensé que « le plan d’action de la professionnalisation et d’assainissement du secteur des mototaxis s’articule autour de la formation à la conduite et à la citoyenneté, à l’identification visuelle et numérique et à la délimitation des aires d’exercice de cette activité ». Face à cette réalité, il devenait impératif que les principaux concernés se conforment à la réglementation instaurée par les autorités communautaires. Laquelle réglementation appelle à un enregistrement de tous les acteurs du secteur dans la plateforme numérique de la mairie de la ville, suivie du port d’une chasuble confectionnée à cet effet.

Pédagogue qu’il est, Dr. Roger Njitchoua n’hésite pas à aller au-devant de ces acteurs dans la perspective non seulement de les écouter, mais davantage de leur faire comprendre la nécessité, l’importance qu’il y a à être respectueux de l’autorité de l’Etat et conséquemment afficher son amour pour son pays. Un amour qui, inéluctablement, entraine une respectabilité du métier qu’on exerce tant il est vrai qu’il n’y a pas de sot métier, mais de sottes gens. On s’en doute bien que l’objectif à atteindre va dans le sens de la lutte contre la délinquance routière qui ne profite à personne ; la fluidité de la circulation dans la ville et l’amélioration de la mobilité urbaine.

Sous son impulsion, on assiste à un éveil de la conscience collective non seulement des responsables syndicaux, mais aussi des principaux acteurs que sont les conducteurs de mototaxis. Ce d’autant plus que le processus d’enrôlement a été facilité. D’un projet ambitieux au service de la ville, c’en est vraiment un. Avec Dr Roger Njitchoua comme pilote, un pas de géant vers la professionnalisation du secteur du transport au Cameroun et à Douala, est franchi.

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