À travers une notification correspondance contenant sommation, le président de la commission des finances, Samuel Maurice MASSOMA, entend mener la bataille jusqu’au bout, afin de faire triompher la vérité et anéantir le faux, si jamais le Chef de l’Exécutif Communal de Douala 1er n’apporte pas des éclairages sur les fautes de gestion qui lui sont reprochés.
Il vous souvient que nous avons fait état d’une correspondance datant du 25 mai 2024, enregistré sous le n°0614, à l’attention de Monsieur le maire de la Commune d’arrondissement de Douala 1er, ayant en objet : « observation sur le compte administratif produit par le maire de la commune d’arrondissement de Douala 1er de l’exercice 2023 ». Des Observations suite auxquelles le président de la commission des finances indiquait d’avoir pas signé les délibérations relatives au compte administratif, de gestion du receveur municipal et de gestion du comptable-matière. Dans la même correspondance, il ajoutait que toute signature éventuellement apposée devant son nom ne lui serait pas opposable et devrait emporter de la part des instances de tutelle, de contrôle et judiciaires la mise en œuvre de la responsabilité de l’auteur. L’offuscation du Samuel de Maurice MASSOMA était d’autant plus marqué qu’il se refusait d’être complice d’une quelconque faute de gestion ou de détournement de fonds qui pourraient s’en suivre.
Las d’attendre la réaction du maire, le président de la commission s’est vu obligé de recourir à un huissier de justice afin que des réponses claires relatives à la correspondance sus-cité, lui parviennent. Conscient de ce qu’il y va du fonctionnement de toute une collectivité territoriale décentralisée qui risquerait, du fait de la boulimie d’un homme, être paralysé.
Il faut dire que tout est parti de ce qu’au terme de la session ordinaire du conseil municipal consacré à l’examen et à l’adoption du compte administratif, du compte de gestion-matières et du compte de gestion du receveur municipal de l’exercice budgétaire 2023, il avait été indiqué que la mairie avait recouvré en termes de recettes : 3 100 923 011 Fcfa et dépensé 3 764 946 915 cfa. D’où la première observation étant entendu qu’on ne peut pas dépenser plus qu’on en a encaissé. Soit un déficit de 664 023 904 Fcfa. Bien d’autres aspects avaient suscité les interrogations de Samuel Maurice MASSOMA. Affaire à suivre…
Laisser un commentaire