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Gabriel MANIMBEN : « Les camerounais peuvent à 100% gérer le terminal à conteneurs du PAD »

L’administrateur Directeur Général d’APM estime que les entreprises locales ont toutes les capacités requises pour assurer la gestion de cet outil économique.

De supposés « experts » estiment qu’il nécessitait pour les équipes qui vont assurer l’implémentation, un temps de formation minimale de 6 mois, mettant en marge le problème de la maîtrise technique de toutes les opérations liées à l’import et à l’export, avec comme conséquence éventuelle, le risque de congestion pour le Port autonome de Douala.

Pour Gabriel MANIMBEN, Administrateur Directeur Général d’APM, il ne se poserait aucun problème : « les camerounais peuvent gérer à 100% le terminal à conteneurs du Port autonome de Douala », tranche-t-il sans sourcilier.

Il faut dire que depuis la résiliation du contrat du consortium Bolloré-Apmt, qui opérait jusqu’ici au terminal à conteneurs du port de Douala, à travers sa filiale Douala International Terminal (Dit), bien des choses se sont dites à ce sujet s’appuyant tantôt sur la décision du  tribunal administratif du Littoral ayant ordonné, le 31 décembre 2019, « la suspension des effets de la résolution du 6 décembre 2019 du conseil d’administration du Port autonome de Douala (Pad) portant création et organisation de la régie déléguée de gestion, d’exploitation et de maintenance du terminal à conteneurs du port de Douala-Bonabéri et tout acte pris sur son fondement ou en son application, jusqu’à ce qu’il soit statué sur sa légalité », tantôt sur un certain manque d’expertise, qui conduirait à la « faillite », ce d’autant plus que le Pad a décidé de ne pas lâcher du lest parce que se prévalant de « prérogatives de puissance publique ». Il a même lancé les activités de sa régie le 2 janvier 2020, afin d’assurer la « continuité du service public » sur le terminal à conteneurs.

Les vaticinations de Bolloré-Apmt auraient donc pour seule finalité d’annihiler les efforts entrepris par le Pad en vue de garder la mainmise sur cet instrument économique de souveraineté. Un avis que partage entièrement l’administrateur directeur général d’APM qui se veut d’ailleurs optimiste au regard des résultats enregistrés dans la gestion d’un dossier similaire au port autonome de Kribi.

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